“WE are not the only European country in which applicants for adoption experience difficulties, a police officer commented yesterday in Paris after a scandal of trafficking of babies erupted in Portugal. There is such a request, such expectations, that it is not surprising that some networks are taking advantage to try to make money … As in Seine-Saint-Denis, where the case broke out, the protagonists of the Portugese and Italian cases are Bulgarians…
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Le Parisien – Paris,France
Nous ne sommes pas le seul pays européen dans lequel les candidats à l’adoption rencontrent des difficultés, commentait hier un policier parisien après qu’un scandale de trafic de bébés a éclaté au Portugal.
Trafic de bébés : aussi au Portugal et en Italie
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Une semaine après la révélation d’un trafic de bébés en région parisienne, des filières du même type viennent d’être mises au jour au Portugal et en Italie.
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Conduites aux urgences au tout dernier moment Maintenues en Bulgarie presque jusqu’au terme de leur grossesse, elles n’arrivaient au Portugal qu’à quelques jours de l’accouchement. Là, les intermédiaires ne les amenaient dans un hôpital local qu’au dernier moment. La jeune mère était conduite vers les urgences qu’une fois le travail largement entamé. Une manière de détourner le personnel hospitalier des préoccupations administratives, ce qui permettait de faire enregistrer la Bulgare sans grande difficulté sous le nom de la femme portugaise qui devait finalement acheter l’enfant. Mais certaines sages-femmes, étonnées par le mutisme de ces jeunes mamans qui ne répondaient pas à leur question en portugais, ont fini par alerter les autorités qui ont rapidement découvert le subterfuge. « A notre connaissance, il n’y a pas de lien direct établi entre cette affaire et celle que nous avons eu à traiter en France, commentait hier un officier de la police judiciaire. Nous allons certainement travailler avec nos collègues portugais, mais il ne faut pas forcément imaginer que des réseaux criminels très structurés sont derrière chaque dossier de ce type. Et cela ne simplifie pas forcément nos recherches. Dans le cadre d’Europol, nous allons centraliser les différentes informations provenant des autres pays européens pour tenter de mesurer plus précisément le phénomène. » En Seine-Saint-Denis, l’enquête menée par l’Office central de la répression de la traite des êtres humains, l’Ocreth, a conduit au placement en détention de cinq personnes. Les deux « pères acheteurs », un intermédiaire, une jeune mère et un père « vendeur » sont en prison et quatre autres suspects ont été mis en examen pour « simulation ayant entraîné une atteinte à l’état civil » et « provocation à l’abandon ».